jeune public
La sorcière du placard aux balais
GÉNÉRIQUE
À partir de 4 ans
Durée 40mn
Auteur Pierre Gripari
Direction artistique Agnès Pétreau
Mise en espace Patricia Vignoli
Interprétation Agnès Pétreau
Plasticienne Patricia Bondaz
Masque Louis David Rama
Décor Jean-Claude Azoulay
Chargée de diffusion Carine Steullet
Production : Senna'ga Cie
Partenaire : Centre social Espélido à Montfavet)
Parcours de création
"La sorcière du placard aux balais" est le premier conte mis en espace par la compagnie. Il inaugure une série de récits théâtralisés destinées aux médiathèques, écoles, centre de loisirs… Ces formes légères s’adressent à des petites jauges et sont joués à proximité du public.
L'histoire
Monsieur Pierre trouve, dans la rue, une pièce de cinq francs. "Chouette ! Je suis riche ! Je vais pouvoir m'acheter une maison !" s'écrit-il et il court chez le notaire qui lui vend une étrange villa pour cette modique et maudite somme.
Monsieur Pierre est ravi ! Sa maison est superbe !
Mais... ses voisins lui claquent la porte au nez ! Alors... il retourne chez le notaire pour demander une explication. Le vieux malin lui avoue que la maison est hantée par une sorcière qui se trouve dans le placard aux balais. S'il a le malheur de chanter : "Sorcière, sorcière, prends garde à ton derrière, la sorcière sortira et l'emportera pour toujours."
Rebondissements et suspense s'ensuivent. Monsieur Pierre restera-t-il maître en sa demeure ?
Notes d’intentions dramaturgiques
Mettre en scène "La Sorcière du placard aux balais", c'est avant tout la mettre en jeu, chorégraphier un espace dans lequel l'acteur sera le cœur et au cœur du travail. Qui est ce Monsieur Pierre ? L'enfant qui joue au grand en se donnant du Monsieur ? L'exclu qui rêve de devenir propriétaire ? Le naïf qui pense s'acheter une maison avec cinq francs ? Notre part d'enfance et de rêve qui veut croire à ce qu'on lui raconte ? Qui est cette sorcière enfermée dans un placard aux balais, condamnée à attendre le dernier mot d'une chanson quelque peu bon enfant ? Qui est ce Bachir qui comprend le langage des animaux ? Le poète, le magicien, ou le fou ? Et le notaire Faust ou Méphisto ?
Gripari explore avec voracité les chemins de l'imaginaire et du fantastique.
Tous ces êtres riches de symboles, c'est par le symbole que nous les traiterons. Pas de machinerie complexe, de décor imposant mais un visuel riche et précis qui offrira à l'enfant des repères tant sur les lieux que sur les personnages. Quatre "bornes" pour délimiter l'espace théâtral dans lequel tout va se jouer. Une valise : livre ouvert, étude notariale ou fameux placard aux balais. Un costume "à tiroirs" dont on utilisera l'efficacité dramatique. Des masques (au sens le plus large) : nez de clown, paire de lunettes ou masque de commedia dell'arte. Des phrases qui reviennent, des parcours que l'on refait, des airs que l'on chante à nouveau, des épreuves dans le rituel initiatique que l'on accomplit selon le même schéma chronologique, autant de points d'ancrage pour le jeune public.
La presse
"La sorcière du placard aux balais a connu un joli succès en rassemblant des enfants et des parents. Un public fasciné par le jeu de la comédienne Agnès Pétreau, parvenant avec brio à adapter la gestuelle et la voix aux six personnages qu’elle a interprétés. Une véritable performance d’acteur qui a tenu en haleine les spectateurs avec pour seuls accessoires masques et lunettes"
R.B Nice Matin
"On a tous une sorcière dans son placard, mais celle présentée hier devant les scolaires de la ville était particulièrement perfide, et Mr Pierre, bien naïf, pour s’imaginer qu’il pourrait s’en débarrasser facilement. (…) Les personnages sont interprétés par une seule et même comédienne, qui jongle avec les mots, comme avec les costumes, pour rentrer, tour à tour dans la peau des personnages. Le décor est simple, les effets aussi, reste le jeu précis et intelligent de la comédienne qui a fait rire le jeune public. La pièce était présentée dans le cadre de la fédération des œuvres laïques."
L’Est Républicain