tout public
11 à table
GÉNÉRIQUE
Spectacle à voir en famille dès 8 ans
Durée 1h05
Écriture, mise en scène Agnès Pétreau
Interprétation Agnès Pétreau
Regard extérieur Nanouk Broche
Montage son Guillaume Saurel
Chargée de diffusion Carine Steullet
Photos et captation vidéo Agnès Maury
Production: Senna'ga Cie
Partenaires : Association Les Capucines,
et le collège du Puy-St-Réparade
Aide à la création : Ville d'Aix-en-Provence, commune d’Éguilles
Spectacle inscrit sur PASS CULTURE
Texte publié aux éditions d’Àcôté
Parcours de création
"11 à table" est le troisième spectacle crée autour du thème de LA FAMILLE. Après "Arsène et coquelicot" de Sylvain Levey et "J’aime pas ma petit sœur" de Sébastien Joanniez, cette création est une commande d’écriture avec comme fil rouge la citoyenneté.
Une fiction narrative
À l’occasion de son élection au Conseil Municipal de son village, Chloé replonge dans son enfance. Elle se souvient. En 1997, elle a 5 ans, une sœur aînée Jasmine, un frère Martin. Ses parents décident de devenir famille d’accueil. Chloé nous invite à partager des moments de vie de cette "tribu" composée de 11 personnages : Farés, Ana, Ferdinand, Non, Luc, Jasmine, Marie-Jeanne, Martin, Chloé et les adultes, Paul, Camille. Tous sont confrontés à des situations qui les mettent à l’épreuve et les interrogent sur le monde dans lequel ils vivent. Des échanges d’opinions, des portes qui claquent, des éclats de rire, des renoncements individuels et des décisions collectives font partie de leur vie quotidienne.
Notes d’intentions dramaturgiques de la metteuse en scène
"La citoyenneté, vaste chantier. J’ai tâtonné pour trouver le prisme par lequel j’allais interroger le vivre ensemble. Je voulais que cette pièce ne soit ni pédagogique, ni moraliste, ni un discours.
J’ai pensé à une naissance. L’instant où tout commence, le premier cri, le premier sourire, le premier traumatisme aussi, ce passage du dedans au dehors. La mise au monde d’un enfant signe son entrée dans la société. C’est le début d’une aventure collective. J’ai inventé la famille de Chloé, elle sera le terrain sensible et tumultueux pour observer le vivre ensemble.
Pendant le temps d’écriture, j’ai fréquenté des élèves de 5ème du collège du Puy Ste Réparade (13). Les jeunes parlent d’un texte réaliste, qui leur fait écho. C’est une narration qui s’adresse, il a vocation à interroger plus qu’à donner des réponses, il questionne nos comportements et notre vivre ensemble.
Lors des répétitions il a fallu ciseler chaque personnage. Une posture, un geste, une énergie, une inclination de voix les font exister»
«On les reconnaît au changement de ton, changement de rythme, à la mimique, à ce petit rien dans l’attitude, cette main qui se recoiffe, ce doigt qui se pose sur le front, cette réplique "d’jeunes", ce timbre enfantin… L’actrice caméléon propose à chaque rôle des particularités, une identité. Une performance de comédienne déjà, bien servie, et sans effet spéciaux !"
Pétra Wauters- Journal Wukali
La presse
"De gros crayons servent aux présentations, chacun représentant un personnage, une petite maquette de voiture servira aux déplacements de Blanche, la grand-mère. Agnès Pétreau incarne tous les personnages, passe de l’un à l’autre avec une aisance confondante. L’évocation du petit déjeuner tient du morceau de bravoure : seule en scène ? Non, une foule est là, active, enjouée, ronchon, pressée, nonchalante, maladroite, confuse, rapide, boudeuse, conciliante… cacophonie des apprêts en une magistrale polyphonie. Chaque enfant prend corps dans ce jeu subtil et efficace, Farès, le conteur, Ana, la révoltée, Ferdinand, une pile volta, Non, surnommée ainsi car « à tout, elle répondait Non », Marie-Jeanne, avec ses taches de rousseur, "l’amie pour la vie", et puis Martin, le frère biologique de Chloé, qui a sans doute le béguin pour Ana et "roule les mécaniques", Jasmine, la grande sœur, passionnée et "happée par ses lectures"… Pas de simplisme dans cette histoire simple, ni de cliché, les divers personnages sont abordés avec une profonde humanité, dans leurs forces et leurs fragilités. Un monde délicatement ciselé s’offre à nous, englobé dans une immense tendresse.
Sans aucun doute, après la représentation, chaque spectateur savoure davantage le cri de ralliement universel de toutes les familles, "à table !". Un spectacle profond dans une mise en scène d’une remarquable efficacité !"
MARYVONNE COLOMBANI
Juin 2019