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Lectures tout public et jeune public

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L'étranger d'Albert Camus

L'Étranger

Lecture à deux voix

Durée 1h30

 

Auteur Albert Camus

Texte abrégé Agnès Pétreau et Sabine Tamisier

Mise en espace et interprétation Agnès Pétreau, Sabine Tamisier

Chargée de diffusion Carine Steullet

 

 

Production : Senna’ga compagnie / Service culturel de la ville de Mallemort

Partenaire : Ville de Mallemort - Médiathèque de Mallemort

Autorisation d’exploitation/ Editions Gallimard

Générique
Parcours de création

Le 4 janvier 1960, Albert Camus mourait tragiquement dans un accident de voiture. Pour lui rendre hommage, l’équipe du service Festivités-Culture de la Mairie de Mallemort et Frédérique Relu qui dirigeait alors la médiathèque, nous sollicitent pour lire une œuvre de l’auteur. Nous choisissons “L’étrangerˮ.

C’est tout à la fois un défi et un immense plaisir de se voir confier la lecture de ce roman, incontournable de la littérature française.

La première lecture, le 29 octobre 2021, fut appréciée des spectateurs Mallemortais. Nous décidons de poursuivre cette aventure littéraire et de l’offrir aux spectateurs autant de fois que nous serons invitées à le faire.

Le récit

L’action se déroule en Algérie française. Meursault (le narrateur) apprend par un télégramme la mort de sa mère. Il se rend en autocar à l’hospice, près d’Alger. Aux funérailles, il n’exprime ni tristesse ni émotion et se contente d’observer les gens qui l’entourent. Le lendemain, à la plage d’Alger, Meursault fait la rencontre d’une jeune fille, Marie. Une relation se développe entre eux, au cours de laquelle il ne montre pas plus de sentiment ou d'affection envers Marie qu’à l’enterrement de sa mère. Meursault fréquente son voisin, Raymond Sintès, connu pour être souteneur. Celui-ci lui demande de l’aider à rédiger une lettre : il s’est battu avec sa maîtresse, une Mauresque, qu’il soupçonne d’être infidèle et craint les représailles de son frère. Meursault accepte. Le dimanche suivant, Marie et Meursault prennent le bus avec Raymond pour rejoindre le cabanon d’un ami, Masson. Ils sont suivis par un groupe d’Arabes, dont le frère de la maîtresse de Raymond contre lequel Meursault a témoigné. Après déjeuné, les trois hommes vont se promener sur la plage, sous un soleil de plomb. Ils croisent à nouveau le groupe d’Arabes. Une bagarre éclate : Meursault obtient de Raymond qu’il lui confie son révolver et qu’ils se battent avec l’un des arabes d’homme à homme. Raymond est blessé au visage d’un coup de couteau. Plus tard Meursault retourne sur la plage. La chaleur est accablante. Il rencontre un des Arabes qui sort un couteau. Meursault, ébloui par le reflet du soleil sur la lame, sort le revolver dans sa poche puis tout s’enchaîne.  Ces cinq coups de revolver excluent la légitime défense et l’homicide involontaire.

Dans la seconde partie du roman, Meursault est incarcéré. Tout au long de son emprisonnement et jusqu’à la veille de son exécution, Meursault affiche la même indifférence, semblant ne rien ressentir. Il se sent étranger à ce qui lui arrive et ne montre au procès aucun regret.

Notes d’intentions dramaturgiques

"Le texte initial dure 3 h, c’est un format un peu compliqué – explique Agnès Pétreau – nous avons eu la lourde responsabilité de choisir des passages, de faire des impasses, de tourner les pages. Après avoir fait le choix de raconter l’ensemble du récit, nous avons opéré des coupes, qui nous ont semblées, à l’heure des répétitions, garder l’unité de l’histoire et conserver la langue de l’auteur."

Les Éditions Gallimard, après consultation des ayants droits, ont validé notre proposition.

 

Cette lecture à deux voix propose une narration en alternance, comme autant de points de vue qui se succèdent et d’entrées possibles dans le roman. Il reste que l’écriture de Camus qui déploie le "je" narratif, est à attraper dans une même et unique interprétation, comme un fil qui se déroule inéluctablement. Il faut laisser l’écriture couler. C’est un flux qui se dérobe. Un "je" qui nous échappe. Ce n’est que dans les dernières pages que Meursault, hors de lui face à l’insistance de l’aumônier, entrera dans une révolte et quelque part dans la vie, ou l’absurdité de la vie.

Saison 2023 /2024

Senna'ga cie. Trace(s) de Sabine Tamisier

Trace(s)

Lecture spectacle musicale

Durée 1h

 

Auteur Sabine Tamisier

Mise en scène et interprétation Agnès Pétreau

Assistante à la mise en scène Tiphaine Janvier

Musicien David Fabre

Chargée de diffusion Carine Steullet

Photos Jean-Louis Alessandra

 

Production: Senna'ga Cie

Coproduction : Théâtre du Bois de l’Aune, Marseille Provence 2013, capitale européenne de la culture.

Avec le soutien de la ville d'Aix-en-Provence

Générique
Parcours de création

"Trace(s)" est une commande d’écriture à Sabine Tamisier sur le thème des origines et de l’enracinement. La création prend la forme d’une lecture mise en espace et en musique.

Les premières représentations se sont déroulées dans le cadre du volet de programmation "Scène d’automne" consacré aux écritures contemporaines au Théâtre du Bois de l’Aune, à Aix-en-Provence.

Une fiction narrative

"Trace (s)" fait le récit d’une femme, Diane. Elle a le visage d’une méditerranéenne, "cheveux ténèbres et yeux de volcan". A l’école ses camarades la traitent de "Macaroni, arabe, gitane". De son environnement familial jaillissent les mots "d’où vient-elle ?", "elle ne ressemble à personne" et du trouble que cela génère dans sa tête de petite fille. Le doute nourrit ses rêves. Elle imagine.  Et si elle était la fille cachée du roi du Maroc ? Où la fille d’une princesse Andalouse ? Dès le début de la pièce le spectateur est plongé au cœur d’un drame familial. La mère de Diane n’aurait-elle pas fautée ? Après la mort de ses parents, elle a alors trente ans, Diane quitte sa région natale pour le sud de la France. Dès lors, elle n’aura de cesse de chercher une terre ancestrale aux effluves méditerranéens, un endroit où se trouver, se retrouver.

Notes d’intentions dramaturgiques par Agnès Pétreau, metteure en scène

"Trace (s)" est une fiction narrative. Diane raconte sa vie. L’héroïne parle à la première personne. Il ne s’agit pas d’un monologue intérieur. Cette parole s’adresse. Le fil conducteur en est le chemin, la pérégrination. Elle évoque « quelque chose » de plus fort qui l’emmène vers le sud, à la recherche de ses racines. Nous (auditeur / spectateur) la suivons à travers plusieurs époques de sa vie. Elle refait le chemin, interroge son passé. En partant dans le sud, elle provoque l’avenir. Tout au long du récit Diane convoque sa famille, ses amis, un amour. Qu’y trouvera-t-elle ?

Ce texte, intimiste, nous fait partager les éclats de vie de cette femme en quête d’identité dans un voyage en construction, en reconstitution. Le spectateur en est le témoin. Il est invité à cette exploration « intime » et pudique.

"Trace (s)" est un duo parole et musique. Le musicien accompagne de son instrument les plaintes, les élans, les murmures, la petite voix intérieure de la comédienne. C’est un dialogue qui s’installe entre les deux interprètes et entre leurs instruments : la voix de l’un, la musique de l’autre.

La presse

"Géographie intime - Trace(s) mis en scène magnifiquement par Agnès Pétreau.

Elle s’appelle Diane Marin, et comme un vilain petit canard, ne ressemble pas à ses géniteurs, d’où les sous-entendus, les remarques, les non-dits… en fait, il n’y a pas de secret honteux, c’est tout simplement comme ça, Diane a les cheveux noirs et un teint du sud et ses parents non. La biologie affectionne parfois les surprises. Sa vie, elle va la passer à se réconcilier avec elle-même, découvrant et adoptant le sud qui correspond à ses traits et à son nom de voyageuse. La trace, les traces, infimes, seraient celles du visage atypique pour une vosgienne, suffisantes pour rechercher une identité ailleurs, Sicile, Maroc, Afrique… la mort brutale des parents empêchant toute discussion… Trace(s), le texte de Sabine Tamisier écrit pour Agnès Pétreau, connaît de très beaux moments, avec un phrasé qui affectionne les suspensions, les ellipses, les incises en anaphore, "il dit"… esthétique de l’inachèvement qui laisse et au spectateur et à l’actrice le délice de l’incertitude, du doute, avec toute sa force d’évocation, comme une intrusion dans la conscience du personnage en train de se construire par tâtonnements (…)"

Maryvonne Colombani Journal Zibeline

"Rejoindre ses apparences.

La bibliothèque de Venelles, accueillait la nouvelle mouture de Trace(s) de Sabine Tamisier, interprétée par Agnès Pétreau (Cie Senna’ga). Le texte écrit "sur mesure" pour la comédienne, metteure en scène et dramaturge pose avec une sensible finesse la question des origines, des appartenances, à travers une quête d’identité qui mêle géographie physique et géographie de l’intime en un monologue vif et varié, qui sait brosser d’un revers de mots personnages et situations, où sobrement affleurent les émotions. (…) La protagoniste de l’histoire, Diane, née brune à la peau mate dans une famille de blonds, entraîne réflexions et médisances, et peu à peu, irrésistiblement, "descend" vers le sud, toujours plus bas, plus loin, dans une quête où elle se découvre, se libère. Message humain, profond, délicat, que cet envol aux mots simples, à l’écriture en creux, qui suggère plus qu’elle ne décrit, ouvrant les portes renouvelées d’un imaginaire. Un grillon, un parfum suffisent à créer un univers que la guitare de David Fabre vient ourler de ses mélodies soyeuses, de ses silences, de ses élans oniriques. Le musicien, comme l’actrice ne cherchent pas l’exploit virtuose, mais laissent parler les mots et les notes. Un petit bijou de tendresse."

Maryvonne Colombani Journal Zibeline

Saison 2023 /2024

Samedi 11 mar 2023 à 17h

La médiathèque

Berre l’Étang

Réservation : 04 42 74 93 85

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