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Des spectacles tout public et jeune public

Arsène et Coquelicot

Senna'ga cie. Arsène et Coquelicot

À partir de 8 ans

Durée 50 mn

Auteur Sylvain Levey

Mise en scène Agnès Pétreau

Interprétation Agnès Pétreau, Julien Asselin

Scénographie et construction du décor Marine Dubois

Montage son Guillaume Saurel

Création lumière Jocelyne Rodriguez

Chargée de diffusion Carine Steullet

Production : Senna'ga Cie

Résidences de création à Venelles et d’Éguilles

Aide à la création : Ville d'Aix-en-Provence,

Conseil Départemental 13

Générique
Parcours de création

Nous sommes en 2015. « Arsène et Coquelicot » ouvre un chantier de travail artistique sur la famille. Nous avons l’idée de faire un trypique.

Sylvain Levey écrit une histoire sur la transmission. Construire le futur en s’appuyant sur le passé, interroger, comprendre d’où l’on vient… Le sujet est passionnant et il nous intéresse intimement. C’est en échange avec des élèves de primaire de Venelles que nous avons mené cette aventure artistique : débat, répétitions public. Puis, le spectacle crée, nous sommes allés à la rencontre des collégiens dans le cadre des Actions Éducatives en collège menées par le Département (13). Nous avons questionné ces jeunes sur leur rapport à leur passé, à leurs aïeux, à leur parent. Que savons-nous d’eux ? De la petit histoire à la grande, d’hier à aujourd’hui nous avons scruté l’évolution du monde.

L’histoire

Pourquoi Arsène, le vieil oncle d'Hippolyte, a-t-il un coquelicot tatoué sur le bras ? Pourquoi Coquelicot, l'arrière-arrière-grand-mère de Mirabelle porte-t-elle ce surnom ? C'est une grande et longue histoire.
Mirabelle et Hippolyte, deux enfants d’aujourd’hui, ont une dizaine d'années et ils se demandent d'où ils viennent. Au fil des rencontres et des conversations, ces deux jeunes détectives amoureux débroussaillent leurs arbres généalogiques et font ressurgir des souvenirs enfouis. Ils reconstituent ensemble l'histoire de leurs aïeux, deux amants séparés par la guerre.

Notes d’intentions dramaturgiques

Deux histoires, deux époques… À travers le regard de deux enfants, il questionne nos origines, nous parle du passé, des souvenirs et de nos racines. La dynamique du texte réside dans l’élan de ces jeunes, happés par  le désir de découvrir un mystère, de dénouer une parole familiale.  Mirabelle et Hippolyte nous révèlent l’histoire d’amour cachée d’Arsène et Coquelicot, leurs aïeux. A la clarté de ce nœud défait ils vont  pouvoir s’approprier leur passé et regarder l’avenir.

La romance d’Arsène et Coquelicot s’ancre dans l’histoire sociale et politique de notre pays. Le couple s’est marié juste avant la Seconde guerre mondiale. Le départ d’Arsène pour le front les a séparés. Arsène témoigne : ses compagnons, l’absence de lettres de Coquelicot, la souffrance, l’endurance. Et puis de l’espoir, de ce qui maintient en vie… À la Libération, envers du décor, certains allemands, pour se venger, saccagent des villages. Coquelicot fuit, Arsène ne la retrouvera pas. L’auteur s’attache à nous faire regarder la guerre avec la précaution de celui qui n’aime pas la distinction entre les bons et les méchants, les perdants et les gagnants…

 

Pour organiser cette histoire dans l’espace nous avons imaginé une machine à jouer qui permet de faire revivre le passé. Il s’agit de reconstituer le passé à partir des éléments disparates du récit. Archéologues des temps modernes, fins limiers, Hyppolite et Mirabelle vont, chacun de leur côté, assembler les pièces du puzzle familial.

Dans une aire de jeu, un espace  qui peut-être apparenté à un grenier, une salle de classe désertée… Plusieurs lieux sont reconstitués : le lieu de la noce, la gare, la maison de Coquelicot, le front sur lequel se bat Arsène, la place du village.

Pour agir cette reconstitution sur le plateau et mettre l’accent sur la subjectivité du point de vue, le processus de jeu sera identique à celui du cinéma. Les scènes seront composées par petites touches, d’aller/retour, afin de tenter de refaire vivre l’histoire d’Arsène et Coquelicot et en dégager l’émotion.

La scénographie fait apparaître deux espaces parallèles, deux histoires familiales isolées qui vont être en interaction. Si le parcours d’Arsène et de Coquelicot reste  séparé, celui de Mirabelle et d’Hippolyte va se rejoindre.

La presse

Des enfants découvrent des liens qui les unissent grâce à un coquelicot ...

Généalogies douces-amères

1er avril 2015. Journal Zibeline. Maryvonne Colombani

 

"Écrit par Sylvain Levey à la demande du metteur en scène Jean-Pascal Viault, le spectacle Arsène et Coquelicot, (éditions Théâtrales Jeunesse, 2013), est réinterprété par la compagnie Senna’ga avec une grande tendresse. Agnès Pétreau et Julien Asselin campent les personnages d’Hyppolyte et Mirabelle, deux enfants qui noircissent leurs cahiers d’école avec les histoires de leurs familles. Généalogies familiales, portraits sépia, avec la grande histoire qui met son grain de sel, son grain de sable, sépare les amants heureux, les fait vivre dans la même rue de la même ville, sans jamais se revoir… Il y a les arrière-arrière-arrière grand-mères, les grands-pères, les récits qui dévoilent et offrent leur épaisseur de mystère. La mise en scène est toute simple, s’inspire de l’univers du quotidien. La course du temps se matérialise par un son, une chanson passée, la silhouette d’une longue robe, un chapeau désuet… on se laisse porter par cette histoire simple, de deux êtres séparés par la guerre, le bébé gardé, le souvenir de l’amour perdu vivace et fidèle, tenace comme le tatouage d’un coquelicot, précieux, que chacun porte, stigmate d’amour, secret tendre que les enfants percent à jour, se découvrant des ancêtres communs. Trop tard diront les adeptes des fins ‘heureuses’. N’est-ce pas là que réside la poésie la plus intime ? Une indéniable émotion émane de ce spectacle tout neuf et prometteur."

Ouasmok ?

Sennna'ga cie. Ouasmok

À partir de 9 ans

Durée 1h

Auteur Sylvain Levey

Direction artistique Agnès Pétreau

Interprétation Agnès Pétreau, Julien Asselin

Scénographie et construction du décor Marc Anquetil

Montage son Guillaume Saurel

Création lumière Jocelyne Rodriguez

Chargée de diffusion Carine Steullet

Production : Senna'ga Cie

Résidences de création à Venelles et au Centre de développement Culturel

des Pennes-Mirabeau

Aide à la création : Ville d'Aix-en-Provence,  Conseil Départemental 13

Générique
Parcours de création

La découverte de "Ouasmok ?" est comme une invitation à se tourner vers un nouveau public : les adolescents. C’est aussi l’occasion de s’intéresser à l’œuvre de Sylvain Levey. Son écriture est percutante, poétique et traite de sujets très ancrés dans notre monde contemporain. Cela correspondait à la façon dont nous souhaitions inscrire notre création dans le monde actuel et parler aux jeunes.

"Ouasmok ?", c’est un texte qui s’adresse à tous, filles ou garçons, hommes ou femmes, parce qu’il parle d’amour : possible ou impossible, de futur : solide ou mouvant, de rêves et de réalités… de la vie, en somme.

L’histoire

C’est l’histoire de Pierre et de Léa, de ces « pré-ados » comme on dit.

Ouasmok ? C’est de l'arabe, ça veut dire comment tu t'appelles ?

T'as quel âge ? T'habites où ? T'es fille unique ? T'étais où en vacances ? T'es partie avec tes parents ? T'as fait quoi ? C'est une méthode révolutionnaire inventée par Pierre pour connaître ses futures conquêtes plus rapidement.

Et effectivement avec cette formule, Pierre, à peine plus de 10 ans, épouse Léa, 12 ans peut-être, un 12 octobre. Quinze jours plus tard, après s'être installés dans le haut d'un clocher, après avoir attendu un enfant, puis pour Léa tenté de se suicider, tous deux vont décider de divorcer d’un commun accord en donnant tout ce qu'ils possèdent (un décapsuleur, trois livres de philosophie orientale, une boîte à musique avec des dents de lait à l'intérieur...) aux pauvres.

Notes d’intentions dramaturgiques

L’univers de "Ouasmok ?" a ceci de particulier que, sous des dehors légers et faciles, il met en jeu les questions que bien des enfants, et des adultes avec eux, peuvent se poser à l’heure actuelle sur les relations hommes-femmes et sur la famille : d’abord réticente et faussement légère, vite moqueuse et agressive de peur d’être elle-même agressée, Léa cache un romantisme entier. Il faut aussi préciser que la mère de Léa est hospitalisée un l’ hôpital psychiatrique et que son père l’abandonne quelque peu. Pierre, quant à lui, s’ennuie vite de la situation imaginaire de couple qu’ils ont créée, et il quitte Léa. L’arrière-fond de la pièce peut offrir matière à réfléchir et à ressentir, que ce soit par la parole, l’écriture ou le travail de plateau.

 

Dans une époque où l’enfant est reconnu comme un individu à part entière, sujet de droits ; où les termes de la rencontre adulte-enfant sont profondément renouvelés, cette pièce entretient un point de tension, un grand écart entre l'âge adulte et l'enfance, entre des envies de ciel et des chutes bien terrestres, il nous faudra donc travailler à garder cette tension dramaturgique. Pas de complaisance entre Léa et Pierre mais un je t’aime/ je te détruis dans la conscience de cet impossible amour.

 

7 séquences, 7 dialogues, 2 fois 7 jours, et 3 lieux dans une langue réaliste et poétique pour cette pièce simple et envoûtante qui raconte une histoire d’amour-amitié, en condensé : de la rencontre à la séparation, une histoire entre l’enfance et l’âge adulte, une histoire où les enfants rêvent d’être adultes, comme nous l’avons autrefois rêvé. Petites et grandes douleurs de l’enfance dont les nôtres.

 

Le style est vif, la langue alerte, elle va à l’essentiel sans fioritures. Chaque mot a son juste poids, chaque phrase a son juste rythme. Sylvain Levey sait créer des raccourcis et des surprises. Il parle à tous, aux enfants dont il sait si bien dire les interrogations et les lucidités, aux adultes à qui il rappelle leurs rêves brouillés.

 

Ellipse temporelle et espace scénique éclaté, réel ou symbolique ?

Un jeu de funambules… Les comédiens, sur le fil des émotions, devront veiller en permanence à ne pas verrouiller le sens, ouverture et rupture seront les maîtres-mots.

Et il est bien évident qu’il ne s’agira pas de jouer à l’adolescent mais bien de laisser au corps la disponibilité suffisante pour que l’enfant, l’ado et l’adulte puissent s’y retrouver.

Un jeu de construction-déconstruction ou même de casse… Je casse et je me casse.

Dans cette ronde enfantine, puisque la pièce se termine sur un nouveau Ouasmok ? lancé par Pierre à une autre gamine, les images d’une piste, d’un ring, d’un échafaudage sont arrivées. Espace circulaire où tout va se jouer ou plutôt se rejouer et en même temps, un espace écrin indépendant et personnel pour Léa et Pierre dans lequel ils auraient des étapes à franchir, des objets à prendre, un vêtement à mettre avant de se lancer sur la piste et de se confronter à l’autre.

La presse

AVIGNON OFF

Jeux interdits

Plus loin encore, un gros kilomètre du centre, l’École de Spectateur ne fournissait pas un public nombreux aux dynamiques acteurs de Ouasmok ? de Sylvain Levey?

Julien Asselin et Agnès Petreau réussisaient pourtant le tour de force que de jouer l’enfance, sans ridicule, avec justesse, humour, sensibilité. Marivaudage de cour de récré, parcours d’une vie adulte rêvée, rencontre, séduction, amour, mariage, divorce… tout cela avec une verve jubilatoire revigorante ! Les personnages prennent en main leur univers, le modèlent, le dessinent au gré de leur évolution sentimentale. Spectacle tout public, à partir de 10 ans, qui en traîne les spectateurs dans une ronde pas si anodine, puisque des enfants du public sont invités à reprendre à leur compte les premières répliques de la pièce, un nouveau "ouasmok ?" est lancé, ça veut dire «comment tu t’appelles en Arabe». Histoire de donner aussi à réfléchir… Vivifiant !

Zibeline n° 33

Vache sans herbe

Sennna'ga cie. Vache sans herbe

À partir de 10 ans

Durée 1h

Auteur Sabine Tamisier

Direction artistique Agnès Pétreau

Mise en scène et scénographie Agnès Régolo

Interprétation Julien Asselin, Agnès Pétreau, Sabine Tamisier

Construction du décor Marc Anquetil

Costume Christian Burle

Montage son Guillaume Saurel 

Création lumière Jocelyne Rodriguez

Chargée de diffusion Carine Steullet

Captation vidéo et photos Agnès Maury

Production: Senna'ga Cie

Coproduction : Opening Nights Par les villages, Théâtre Antoine Vitez

Aide à la création : Ville d'Aix-en-Provence, Conseil Départemental 13
Avec le soutien du Bois de l’Aune- pôle artistique et culturel de la Communauté du Pays d’Aix ;

Résidences de création : La Distillerie - lieu de création théâtrale à Aubagne ; le Théâtre Antoine Vitez. ; Théâtre du Bois de l’Aulne

Générique
Parcours de création

La rencontre avec Sabine Tamisier lors de son spectacle « Casa nostra » en 2010 est déterminante pour la compagnie. C’est un coup de cœur pour l’auteure et la comédienne. Dès lors nous tissons des liens et des envies artistiques. « Vache sans herbe » est la première commande d’écrire à Sabine pour deux comédiens (iennes). Le sujet de la pièce a été déterminé ensemble et il faisait écho à nos intimes réunis. Des échanges de pages d’écriture nous ont permis d’inviter un troisième personnage à entrer dans l’histoire. L’affaire était dite, Sabine jouerait dans ce spectacle.

Une autre rencontre va accompagner ce projet de création, celle avec Agnès Régolo. C’est à elle que nous confions la mise en scène. Agnès Pétreau quitte un temps sa casquette de metteure en scène et se glisse dans la peau d’un personnage. Cette nouvelle équipe offre à ce texte de Sabine un cocktail explosif et déjanté, un gage de réussite.

L’histoire

Ce matin Juliette consulte son docteur Marcel Bouligon. Il lui apprend qu’elle a des boules, là, dans son ventre. Des boules à souvenirs ! Elle s’est fait des nœuds la Juliette à force de ruminer.

Il faut dire que la vie ne l’a pas épargnée. Alban, son père, puis Martin, son amoureux, sont allés rejoindre les anges. Pour Alban, c’était son heure mais pour Martin ? Elle l’aimait tant son Martin. Ces deux-là lui collent des boules tellement s’est difficile de rester, de continuer…

Et Marcel Bouligon ne sait pas quoi faire, d’ailleurs il n’a jamais su quoi faire avec cette famille ! En plus il a une rage de dents et sa femme l’a plaqué. Alors il s’enferme chez lui Bouligon et Juliette, elle, elle s’enferme chez elle.

Romance Vinciguerra, la mère de Juliette, fait son entrée. Elle a le sang chaud, c’est une italienne. Romance enfonce les portes. IL FAUT SAUVER SA JULIETTE !

 

Les personnages de "Vache sans herbe", haut en couleurs, évoluent

dans un décor étrange et onirique fait de parapluies.

Les tableaux s’enchaînent à vive allure alternant les situations cocasses et les moments poétiques et émouvants.

Un monde où réalité et imaginaire s’entrecroisent laissant souffler sur la scène un vent de folie.

Un hymne à la vie !

 

Elle est peintre Juliette alors de ces boules qui se sont mises à grossir dans son ventre elle va faire des œuvres d’art.

Notes d’intentions dramaturgiques

Avec Sabine Tamisier, ce que l’on vérifie, c’est que c’est la langue qui nous maintient dans le flot de la vie, même si paradoxalement, cette même langue se déploie pour dire que la vie ne nous tient plus. Il y a chez Sabine Tamisier une "candeur" dans l’expression du malheur qui désarme, une clarté têtue qui sonde et éclaire l’adversité.

Si une des caractéristiques du théâtre pour la jeunesse est de vaillamment et dans le goût du jeu penser l’avenir, de donner l’occasion de s’éprouver seul et en société, de se savoir susceptible d’être bousculé et de bousculer ce qui doit advenir, « Vache sans herbe » possède indéniablement toutes ces qualités.

Ce théâtre est une invitation au jeu, un hommage à l’artifice, à la peinture, au théâtre, aux acteurs. Il s’agira pour la mise en scène de cerner un terrain de jeu qui s’avouera ostensiblement ainsi, propre au mélange de fluidité, de gravité, de légèreté et d’humour qu’offre la pièce au public et à ses interprètes.

Sabine Tamisier parle du malheur de la perte, comment il nous enferme, comment on en sort. Un malheur qui se surmonte à coup de changements de focales, un malheur qui se surmonte parce qu’on arrive à le "cadrer", à le cerner.

Le choix scénographique :

Un espace empli de multiples parapluies, accessoires à la puissance plastique certaine (on pense ici à Magritte) pouvant évoquer posés au sol, une mer de nuages, une place entre ciel et terre, et d’une certaine façon cette tension entre les deux que l’on trouve dans la pièce. Ce dispositif offre des possibilités instantanées et factieuses d’apparition, disparition, d’incrustation, sous des « ciels » divers, découpés par les seuls cadres des parapluies. Ce décor non naturaliste, pourtant composé d’un élément du quotidien, nous entraîne dans un univers à la fois familier et cocasse non exempt de la poésie intime qui traverse le texte de Sabine Tamisier. Peindre pour la Juliette de "Vache sans herbe" ne réduit pas le malheur, mais permets de ne pas définitivement s’y perdre, s’y "rincer", comme un parapluie sans annuler la pluie, permet, quelque peu, de s’en protéger.

Comment se relever, voilà la question que pose Sabine avec la grâce qui la caractérise.

La presse

"Juliette, va sublimer sa souffrance et la transformer en matière artistique. L’humeur est joueuse et malicieuse, la langue file en rythme et coule de source. L’universalité du propos, la limpidité de l’écriture et du jeu théâtral, permettent à cette Vache sans herbe de s’adresser à tous. Ne vous laissez surtout pas effrayer par la gravité du sujet, car, il est porté avec une extrême légèreté."

Alain Béhar

"Interprété avec vivacité par Julien Asselin, Agnès Pétreau et Sabine Tamisier dans une mise en scène originale et forte d'Agnès Régolo et une belle mise en lumières de Jocelyne Rodriguez. Jeux de parapluies, lieux stylisés, texte porté avec talent... Un versant nouveau dans la production théâtrale de la compagnie, courageux qui sait traiter de sujets douloureux avec une grande délicatesse."

Journal Zibeline

"Entre conte et poème amoureux, la pièce flirte en douceur avec l’irréalisme et la parabole paysanne autour de la question très douloureuse du deuil. Mais il n’y a dans son traitement aucune complaisance doloriste et si la dernière scène se déroule au cimetière, c’est sous un grand soleil et pour annoncer un mariage. La pièce chante au contraire une grande confiance en l’humain, développe une formidable tendresse et son écriture exigeante, faite de mots simples, de sentiments justes et d’amour de ses personnages nous la rend lumineuse. Aussi touchante, aussi troublante et plein d’une sensibilité naturelle qu’un récit de Pierre Loti ou de Marcel Pagnol. C’est très solaire, très féminin. Un théâtre qui tourne le dos à une violence convenue pour parler de l’amour avec intelligence. Ce n’est pas si fréquent !"

Gilles Boulan du Panta Théâtre de Caen – Centre de ressources des écritures contemporaines.

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